5 concerts that saved (my) life

Publié le par Aaron Sanzio

Parce que l'article précédent sur mes 5 albums cultes a ramené de nombreux visiteurs, je réitère l'expérience. Avec cette fois les cinq concerts marquant de ma vie, so far. Je traîne pas toutes les semaines dans les salles de concert parisiennes mais je m'y rends à l'occasion, voir ceux que je n'avais pas vu dans les années 60-70, et pour cause, j'étais pas né : Lou Reed, Dylan, Faithfull, Ray Davies, Zombies, Wilson, McCartney à l'olympia, John Cale, Bowie, New-York Dolls, Clapton, Winwood et j'en oublie quelques-uns. J'ai ainsi vu 1/4 des Beatles, des Kinks, la moitié du Velvet Underground et de Blind Faith. Et 100% de Dylan. Je vais également humer les nouvelles tendances (Last Shadow Puppets, Strokes, Ben Kweller, White Stripes, Doherty, Franz Ferdinand, The Streets, Arctic Monkeys...) Enfin, les festivals permettent de découvrir des groupes qu'on n'aurait pas été voir aut... enfin bref, mon top 5 :

 

5. The Bishops, Vauréal.

Le nom du groupe commence par la lettre -b. Commes les Beatles et les Beach Boys. Pas un hasard, à mon avis. Ce concert ne figurerait sans doute pas dans le top 5 s'il ne s'était déroulé à moins de 500 mètres de chez moi. Le groupe, dont je ne connaissais aucune chanson, m'était uniquement familier parce qu'ils avaient été disque du mois dans Rock & Folk pour leur premier album. Pour une quinzaine d'euros la place, ç'aurait été dommage de se priver. Ils m'ont cueilli direct avec leur pop accrocheuse et leurs refrains percutants. Il y avait à peine plus de spectateurs dans la salle que lors du concert des Sex Pistols au Lesser Free Trade Hall. Je doute néanmoins que ce concert reste dans la mythologie rock comme un événement fondateur d'un quelconque mouvement. 

 

4. The Zombies, Saint-Ouen.

Les Zombies à Saint-Ouen, c'était inespéré. J'écoutais en boucle depuis quelques mois "Odessey and Oracle" et surtout leurs deux titres faramineux "Tell Her No" et "She's Not There" (d'ailleurs, ce dernier titre figurerait sans aucun doute dans mon top 10 des singles ever) quand je tombais sur ces annonces de concert ici et là dans la presse rock. Les Zombies. Et à Saint-Ouen en plus. Bizarre. Ce fut beau, en tout cas. Et ce, malgré un guitariste un peu trop enclin aux solos de guitare qui avait failli nous pourrir la soirée. Colin Blunstone et Rod Argent auraient pu nous faire oublier un sample de David Guetta tant ils étaient au-dessus de la mêlée ce soir-là.

 

3. Daniel Darc, Palais Royal.

21 juin. Fête de la musique. J'avais déjà vu Daniel Darc en première partie d'un concert de Doherty qui n'avait jamais eu lieu, en configuration guitare-voix. L'ajout du piano ce soir-là changea tout. Le cadre également. Je ne me souviens pas d'une performance aussi sincère de la part d'un artiste. Le concert allait se terminer par une reprise de Lou Reed, dont j'ai oublié le titre mais qui m'avait ému. Comme tout le concert d'ailleurs.

 

2. Brian Wilson, Grand Rex.

Dans le genre émotion, le concert de Brian Wilson se pose là. Rien que de le voir sur scène, certes protégé du public par son clavier, me touchais au plus haut point. On reparlera un jour de Brian Wilson mais c'est un des plus grands artistes des sixties, le seul à avoir rivalisé avec Spector au début et avec les Beatles à la fin. Qu'il soit encore debout suffisait à mon bonheur. Qu'il reprenne en plus tous ses tubes des années 60 et y ajoute certains titres de son dernier-né "Smile" fut l'extase totale.

 

1. Arcade Fire, Olympia.

Insurpassable. Place trouvée sur ebay à la dernière minute. Ce fut un grand moment de bonheur, du genre de ceux qui font rentrer chez soi le coeur léger. L'entrée dans la fosse (filmée magnifiquement par la Blogothèque), l'ultime rappel alors que la moitié des spectateurs était déjà dans le métro, tout fut absolument parfait. Le décrire plus ne ferait qu'atténuer la performance.

 

Arcade.jpg

 

 Et vous?

Publié dans Autre

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article